• Lorsque nous sommes devenus propriétaires de cette maison, les économies d'énergies, les énergies renouvelables et les matériaux bios étaient ringards.

    Et pourtant, peu sensibles aux modes et suivant nos convictions, nous avons très vite remplacé le système de chauffage électrique par un chauffage au bois (insert et poële), installé des panneaux solaires thermiques (chauffage de l'eau) et isolé toit et murs avec des matériaux biologiques renouvelables (chanvre, laine de chanvre, ouate de cellulose).

    De plus, l'ensemble de la maison a été débarrassée de sa gangue de ciment pour être remplacé par un enduit chaux/sable de Missillac à pierre-vue. Le résultat est beaucoup plus respirant, confortable et esthétique.

    Les ouvertures: changement en double-vitrage avec des cadres et des dormants en chêne local, exceptionnellement en bois exotique FSC (2 portes-fenêtres).

    Pour l'eau, outre la récupération de la pluie et le puits, les robinets et les chasses-d'eau sont munis d'économiseurs.

    Enfin, nous trions tous nos déchets et en recyclons une bonne partie qui finit en compost dans le potager...

    Bref, sans parler des ampoules économiques (fluos) et autres leds, nos consommations d'énergie (électricité, bois, gaz) ainsi que celles d'eau ont fortement chutées...

    Grand bien sur les factures...sur le transport des poubelles et sur l'environnement local.

    Nous n'avons pas la prétention d'être des modèles, mais si nous pouvons offrir quelques idées...

    On ne s'en privera pas !


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  • Sempiternel problème lorsqu'on voyage avec un ou des enfant(s) en bas-âge !

    Outre les deux restaurants situés à moins de 800 mètres de la chambre et notre préféré, La Potence, excellemment tenue par Gilles qui accueille aussi les bébés au centre de Guérande; notre micro-ondes est utilisable très officieusement (ça dépend comment on le demande...).

    De plus, notre barbecue irrenversable (voir photos) est à votre disposition ainsi que le bois qui va avec.

    La "table du dehors"  est elle aussi pour vous.

    Et comme nous ne reculons devant aucun sacrifices, nous pouvons même vous prêter de vraies assiettes, de vrais couverts et de vrais verres non-jetables !

    Pour les courses alimentaires, tout est dispo à moins de 800 mètres.

    Bref, aucun problème pour dîner sur-place, il suffit de le demander.

    En revanche, à notre grand regret, nous ne faisons pas table d'hôtes.

     


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  • Le jardin de Pierrot


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  • Malgré la sècheresse qui règne ici depuis près de 3 mois, nos réserves d'eau de pluie ne sont pas totalement épuisées.

    La technique de potager que j'ai adoptée depuis 3 ans (carrés fermés, binés, paillés à forte densité de cultures) me permet de limiter les apports en eau.

    Actuellement, nous récoltons chaque jour radis et salades (roquette, sucrine et feuille de chêne) ainsi que tous les petits fruits rouges déjà mûrs (groseilles, cassis et fraises). Les navets et betteraves (récoltés jeunes, râpés avec un filet d'huile de noix c'est simplement un régal !) vont bientôt être prêts pour les assiettes!

    Poivrons, tomates, courges, courgettes et concombres grandissent bien. De même, les topinambours et les rutabagas (des légumes guerriers très décriés mais qui valent le coup de fourchette) croissent merveilleusement.

    Enfin, les aromatiques (sariette, sauge, coriandre, persil, thym, menthe) sont très présentes. Et j'en oublie...

    Malheureusement, j'ai toujours un problème avec le basilic ! Qu'il soit violet, vert ou grec, je n'y arrive pas ! J'ai pourtant des semences qui viennent de l'association Kokopelli (http://www.kokopelli.asso.fr) garantie de germination bio.

    Pour finir avec les plantes, sachez que nous devrions avoir d'honnêtes récoltes de pommes, poires et prunes. Les cerises nourrissent le geai des chênes qui a choisi de faire son nid à 20 mètres de la maison et qui harcèle les chats du quartier (un geai des chênes qui se déchaîne, c'est peu commun...).Enfin, les framboises et les mûres grossissent sans se soucier du temps qu'il fait.

    Sur le plan faunistique, un printemps pauvre en papillons mais très riche en abeilles et bourdons. Nous effectuons les comptages depuis 5 ans (http://noeconservation.org) Peu de coléoptères, même si les coccinelles à 7 points continuent à bien se porter chez nous. De même, la météo de cette année limite fortement les effectifs d'escargots et autres limaces.

    Je passe les mammifères, les reptiles et les amphibiens dont on s'occupe assez peu en ce moment.

    En revanche, cette année est un régal ornithologique!

    Il suffit de paresser quelques dizaines de minutes dans le hamac tendu entre nos deux palmiers cinquantenaires en ouvrant les yeux et les oreilles.

    Des passereaux à foison, ça chante dans tous les coins... Sansonnets rigolards, coucou visible, chevëche de retour et je ne compte même plus les vols de hérons, aigrettes, ibis, colombidés, rapaces et canards variés...

    Bref, quand j'annonce une centaine d'espèce d'oiseaux observables depuis le jardin, je pense être sous la vérité.

    Le clou du spectacle actuel étant la 2ème nichée de mésanges charbonnières qui vous passent à 20 cm du museau lorsque vous vous prélassez dans le hamac et leurs 2 voisines  (tourterelles turques) qui se reproduisent juste au-dessus!

     


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